Jared Taylor : « Ce n’est pas Donald Trump qui va arrêter la spoliation des Blancs » [Interview]

« Des Blancs face au chaos racial ». Tel est le titre du dernier ouvrage – choc – présenté par Jared Taylor et paru aux éditions Akribeia.

Un livre surprenant, glaçant et dérangeant parfois, qui fera sans doute ouvrir les yeux aux lecteurs francophones sur une vérité occultée, masquée par la presse mainstream, de ce que vivent ou peuvent vivre des Blancs dans certains coins des États-Unis où règnent la dictature de l’antiracisme et du multiculturalisme, deux noms de code qui permettent désormais les plus grandes injustices contre les Blancs.

Présentation de l’éditeur

Les récits du présent recueil ont été écrits par des Américains ordinaires, des gens qui n’ont pas étudié le problème racial dans les livres. La plupart des auteurs avaient au départ des idées conventionnelles, de type égalitaire, mais c’est la réalité qui les a largement démenties. Ces récits sont d’un genre si véridique qu’ils pouvaient difficilement trouver place dans une publication « grand public ». À bien des égards, ils sont plus forts et convaincants que les centaines d’ouvrages ou d’articles théoriques que l’on pourrait consacrer à la question raciale.

Toutes ces histoires contribuent à dessiller les yeux, mais quelques-unes sortent du lot. Deux textes inoubliables ont par exemple été rédigés par des détenus, des gens qui font l’expérience de l’intégration forcée de la manière la plus intime et la plus déplaisante. L’Amérique hautement inquiétante qui se dessine dans ce livre est étrangère à beaucoup d’entre nous. Pourtant, l’évolution démographique est en train de la rendre peu à peu familière. L’Europe ne sera pas épargnée.

• La « diversité » dans le métro new-yorkais

• La discrimination positive chez les pompiers

• Un professeur blanc et ses élèves noirs

• La « diversité » dans l’armée

• Des Blancs en prison

• Avocat blanc et clients noirs

• Chaos racial après l’ouragan Katrina

• L’Afrique du Sud sous la domination des Noirs

Des Blancs face au chaos racial – Présentation de Jared Taylor – Akribeia – 20€

Nous avons interrogé Jared Taylor – qui dirige, entre autres, la revue American Renaissance et qui a présenté ce livre pour le public francophone.

Breizh-info.com : Tout d’abord où en êtes-vous de vos problèmes pour rentrer sur le territoire européen (voir l’article à ce sujet ici) ?

Jared Taylor : Malheureusement, je suis dans une impasse. Aux Polonais, qui m’ont banni de l’Europe, j’ai fait des démarches par téléphone, courriel, et lettre écrite – même traduites en Polonais – pour connaitre les raisons de mon exclusion. Aucune réponse ! Silence totale. Le Département d’État américain, qui en principe aide les américains qui ont des problèmes avec des administrations étrangères, s’en fiche.

Théoriquement, même si on est banni de l’Espace Schengen, il est possible d’obtenir des visas pour des pays individuels. J’ai fait des demandes à l’ambassade française et à l’ambassade suisse. Toutes les deux m’ont demandé d’envoyer un scanner de mon passeport, et ensuite, silence totale, en dépit de nombreux coups de téléphone et de courriels.

Je trouve scandaleux que la Pologne m’interdise de voyager à l’Europe sans s’expliquer, et que les autres pays me snobent d’une telle manière méprisante. Hélas, je ne sais pas quoi faire d’autre.

Breizh-info.com : Vous avez préfacé un livre intitulé « Des Blancs face au chaos racial ». Que vouliez-vous apporter avec ce livre recueil ?

Jared Taylor : Ce livre rassemble dans un seul volume les expériences vécues par des Blancs américains ordinaires. Les auteurs ne sont ni journalistes ni universitaires, mais travailleurs dans le métro ou le bâtiment, animateur de centre social, avocats bénévoles qui s’occupent des pauvres, etc.

Ils racontent franchement la réalité raciale contemporaine aux États-Unis. Leurs écrits ont une puissance crue et tout à fait réaliste qui en disent long sur les conséquences quotidiennes de la « diversité » que le politiquement correct nous oblige à considérer comme la plus grande force des États-Unis.

C’est un recueil frappant qui fait beaucoup réfléchir.

Breizh-info.com : Tout d’abord, pourquoi effectuez-vous la distinction entre les Latinos, et les Blancs. Ne sont-ce finalement pas deux ethnies relativement proches ? 

Jared Taylor : Les Latinos en Amérique sont une population extrêmement hétérogène. Chez nous, c’est toute personne qui vient d’un pays hispanophone. Un Latino peut, donc, être un Espagnol entièrement européen ou un Indien guatémaltèque pur, ou tout mélange entre les deux. Il y a même des Latinos noirs – ceux qui viennent de la République dominicaine.

Aux États-Unis, l’énorme majorité des immigrants latinos sont pauvres. Ce ne sont pas les couches sociales supérieures (et plutôt blanches) qui traversent notre frontière sud, mais les mestizos qui sont largement amérindiens. Si un Français regardait la personne qui tond le gazon du terre-plein central d’une autoroute américaine, il ne se dirait pas, « Voilà un Européen. »

Breizh-info.com : Les témoignages sont tous marquants. Celui de cette femme, idéaliste, travaillant à Harlem, l’est encore plus. Êtes-vous sûr qu’elle n’exagère pas ? Pourquoi la compagnie qui l’employait n’a pas été sanctionnée, pour harcèlement, discrimination raciale ?

Jared Taylor : Il n’est jamais possible d’être complètement sûr qu’un auteur relate fidèlement ce qu’il s’est passé. Avec cette femme et avec d’autres témoins, j’ai parlé longuement au téléphone pour préciser les détails et pour être sûr des circonstances. Comme vous avez compris, elle était naïve – et elle l’est toujours ! Elle a une simplicité touchante.  Il m’est très difficile de croire qu’elle a fabriqué ou déformé les incidents qu’elle raconte.

En plus, elle a nommé directement les organismes où elle a travaillé, ainsi que les dirigeants qui l’ont gravement maltraitée. Cela nous assure qu’elle n’a ni inventé ni exagéré.

Pourquoi elle n’a pas fait appel aux autorités ? Il est toujours difficile pour un Blanc d’avoir raison s’il y a une dispute raciale avec un non-blanc. Pourtant, avec le mouvement « Me too » il serait actuellement sans doute plus facile de faire sanctionner un organisme pour cause de harcèlement sexuel, mais il y a 10 ans, ça aurait été difficile. Finalement, cette femme n’a pas la mentalité combattante qui serait nécessaire pour mener une telle bataille.

Breizh-info.com : Vous écrivez avoir peur que ces témoignages, isolés, deviennent demain la règle. En sommes-nous vraiment déjà rendus là ? N’est-ce pas un peu paranoïaque comme réflexion ? Ce sont pourtant toujours une majorité de Blancs qui sont aux manettes partout en Europe et aux USA non ?

Jared Taylor : La plupart des Blancs aux USA règlent leurs vie pour éviter tout contact intime avec des Noirs ou des Hispaniques. C’est quelque chose de très répandu et les Blancs le font même inconsciemment.

Les auteurs qui témoignent dans ce recueil ont tous eu des contacts soutenus avec des non-blancs pour des raisons involontaires, surtout professionnelles.

Leurs expériences ne sont donc pas atypiques. Au fur et à mesure que les États-Unis deviendront majoritairement non-blancs, ces expériences seront généralisées.

Breizh-info.com : Parlez-nous de ce témoignage sur le chaos racial engendré après l’ouragan Katrina, c’est assez sidérant….

Jared Taylor : Encore le récit d’un témoin direct. L’anarchie qui a régné sur la ville de Nouvelle Orléans après l’ouragan Katrina a été si choquante que la presse américaine, qui cache habituellement le comportement criminel et haineux de certains groupes de Noirs organisés, a été obligé d’en parler et d’en transmettre les images télévisées.

Une fois que les force de l’ordre étaient paralysées par le cataclysme, des Noirs ont agi d’une manière terrifiante. Les Blancs – minoritaires – étaient obligés de maintenir une solidarité de groupe pour ne pas être agressés, violés, ou pire. L’article, écrit par un chef de restaurant de la Nouvelle Orléans, est parfaitement conforme avec ce qui a été montré dans les reportages à ce sujet. Il a tout simplement décrit ce qu’il a vécu.

Breizh-info.com : Quelle est la situation aux États-Unis, à quelques mois de nouvelles élections. Trump fait-il du bon travail notamment pour les Blancs d’Amérique ?

Jared Taylor : Donald Trump est un personnage quelque peu tragique. Il est arrivé au pouvoir sans le soutien des élites politiques américaines. Il était un candidat vraiment « révolutionnaire » et indépendant, et il a réussi grâce à des promesses qui ont su capter l’attention et l’imagination de l’Américain moyen.

Il aurait pu entamer un dialogue sain et franc sur les questions de race, d’immigration, et de l’avenir démographique des États-Unis. Il ne l’a pas fait.

Je crois que c’est parce qu’il a certains bons instincts nationalistes, mais il ne comprend pas les vraies dimensions raciales de presque tous les problèmes qui agitent notre pays : crime, pauvreté, naissances hors mariage, écoles lamentables, etc. Bien sûr, il est mieux que Hillary Clinton, et je voterai pour lui en 2020, mais ce n’est pas lui qui va arrêter la spoliation des Blancs.

Breizh-info.com : En France, la presse mainstream vous qualifie de « suprémaciste blanc » Qu’est-ce que le suprémacisme ? Est-ce un courant dont vous vous revendiquez ?

Jared Taylor : Qu’est-ce que c’est qu’un suprémaciste blanc ? Pour moi, c’est un Blanc qui veut dominer les autres races, régner totalement sur elles. Je n’ai jamais rencontré une telle personne.

Je suis identitaire. Je réclame le droit de vivre avec d’autres Blancs dans une communauté ou dans un État majoritairement ou exclusivement blanc, où nous pouvons poursuivre notre destin unique. Tout peuple possède le même droit. S’il y a des gens qui veulent vraiment vivre d’une manière multiraciale, tant mieux pour eux, et je ne les en empêcherai jamais. Mais ils n’ont pas le droit de diaboliser les identitaires et de les forcer à vivre d’une manière inauthentique et finalement suicidaire.

Breizh-info.com : Travaillez-vous actuellement sur d’autres ouvrages ? Comment se porte le mouvement de résistance identitaire aux Etats-Unis ?

Jared Taylor :  Je réfléchis sur un prochain livre et j’ai quelques idées, mais je n’ai pas encore commencé l’écriture.

Le mouvement est face à une crise de « deplatforming » (manque d’organisation) mais nous sommes toujours en croissance. Nous avons l’avantage d’avoir raison et nos opposants ont le désavantage d’avoir tort. J’ai toute confiance que la vérité l’emportera sur le mensonge.

Propos recueillis par YV

Crédit photo : wikipedia (cc)
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